« L’entreprise virtuelle permet de dépasser l’étape du CV et de la lettre de motivation »
La Mission Locale du Lubéron, du pays des Sorgues et des Monts du Vaucluse (84) est partenaire de la web radio des Sorgues. Dans le cadre de l’émission Ricochets, plusieurs jeunes sont revenus sur leur parcours et ont expliqué les principes et le fonctionnement de l’entreprise virtuelle qu’ils ont constitué dans le cadre de leur participation à l'expérimentation Garantie Jeunes.
Justine, Hendrix et Afifa, engagés dans l’expérimentation Garantie Jeunes
Justine :
J’ai 20 ans et je suis originaire de Pertuis. Je sors d’un bac pro en communication graphique, mais j’ai échoué au bac du coup je n’ai pas voulu continuer mes études et j’ai souhaité trouver autre chose, chercher un emploi dans la vente et le prêt-à-porter principalement. J’aime beaucoup le contact avec la clientèle. Je travaille ce projet avec un conseiller de la Mission Locale et j’ai déjà eu plusieurs entretiens. Même si j’ai eu des réponses négatives pour le moment, je ne perds pas espoir.
Ça fait trois semaines que je participe à la Garantie Jeunes et je suis présidente de l’entreprise virtuelle.Hendrix :
J’ai 23 ans, je suis de Pertuis. J’ai passé un bac scientifique et je me suis orienté vers des études informatiques. Mais les études ça n’a jamais été vraiment mon fort. Après une première année de fac, j’ai essayé de me réorienter vers tout ce qui pouvait s’ouvrir à moi. J’aimerais bien travailler dans le domaine technique, quoi qu’il arrive. Travailler dans le son, la vidéo ou autre. Je n’ai pas de fonction particulière au sein de l’entreprise virtuelle, mais étant donné que c’est une association, j’ai mon droit de vote, et mon mot à dire.
Afifa :
J’ai 23 ans, je suis de Pertuis. J’ai fait un BEP et un bac pro secrétariat que j’ai validés. Je suis entrée en Garantie Jeunes dans le but de trouver un emploi. J’aurais aimé trouver dans le domaine du secrétariat, mais ce n’était pas évident. Avec la Garantie Jeunes, j’ai pu ouvrir les possibilités. Aujourd’hui, je souhaiterais travailler en tant que vendeuse en boulangerie ou dans la pâtisserie. Je recherche un poste, mais je passerai par un stage s’il le faut et la Garantie Jeunes le permet. Je suis secrétaire de l’entreprise virtuelle.
L’entreprise virtuelle pour rapprocher les projets des jeunes et ceux des entreprises
Afifa :
L’entreprise virtuelle est un bon moyen de se faire connaître auprès des entreprises, ça permet de dépasser l’étape du CV et de la lettre de motivation et d’aller plus loin en allant au contact des entreprises. Aujourd’hui c’est important, surtout pour nous qui avons peu de qualifications et malgré notre enthousiasme… Notre but c’est d’être indépendant, sur le plan financier, mais aussi dans la vie de tous les jours. Pour les entreprises, on sait que leur avantage c’est aussi de faire parler d’elles, et de leur faire gagner du temps sur les recrutements.
Des modalités qui laissent la place aux initiatives des jeunes
Benjamin :
Pour notre entreprise, on a choisi la forme associative pour les aspects collectif et le côté non lucratif. Le fonctionnement de notre association est simple. Pour commencer, chacun d’entre nous a fait une liste des entreprises susceptibles de l’intéresser et les deux chargés de relation entreprise les ont ensuite contactées. A partir de là, on ira à la rencontre des entreprises par groupe de 3 ou 4 pour mieux connaitre l’activité et les métiers proposés. On réfléchit aussi à un moyen de diffusion des offres qu’on récolterait auprès des autres jeunes.
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